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Après le retour des rescapés, 20 jours après la catastrophe, une polémique et des grèves éclatèrent. On reprocha l'arrêt des recherches seulement trois jours après la catastrophe, on aurait peut-être pu retrouver d'autres mineurs vivants, si l'on avait continué les recherches. Industrie minière en France. La catastrophe des mines de Courrières dans le Pas-De-Calais, le 10 mars 1906, un coup de grisou fait 1099 victimes et 696 blessés. Suite à cette effroyable catastrophe, les mineurs du Nord se mettent en grève, fin mars ils sont plus 40 000 mineurs. Malgré l'action de Georges Clemenceau et la présence de 20 000 militaires pour la répression de ces grèves, les mineurs obtiennent après deux mois de lutte, des concessions salariales et l'age minimum pour travailler dans les mines est fixé à 12 ans. Le 30 mars 1906, 17 jours après l'arrêt des recherches, un miracle se produit dans le puit numéro 6. On retrouve 13 hommes qui ont survécu pendant 20 jours dans la mine. Dans l'obscurité la plus totale, ils ont mangés tout ce qu'ils trouvèrent, avoine, cheval mort, ils furent obligés de boire leur urine pour survivre. Le 4 avril, on trouva un autre rescapé, Auguste Berton, il tournait en rond depuis 24 jours.